Barberine Duvivier, née à Bruxelles, à dès son plus jeune âge deux grandes passions, les chevaux et le dessin. Vers 16 ans, elle commence des études d’Arts Visuels à Saint-Luc à Bruxelles et apprend à monter à cheval dans un centre équestre en bordure de la forêt bruxelloise. Rapidement, elle comprend que la monte classique n’est pas son truc, elle est plutôt « esprit grande prairie ». Elle aime monter à cru et surtout rennes longues. C’est donc tout naturellement qu’elle se dirigea vers la monte western qui correspond mieux à ses aspirations, tout autant dans la manière de dresser les chevaux que pour les races de chevaux américains pluridisciplinaires au mental équilibré.
Et un jour, elle réalise un de ses plus beau rêve avoir un cheval américain, elle reçoit de son mari une jument paint-horse nommée Chelsey. Le début d’une belle et une longue aventure commence, ensemble elles pratiqueront, la monte western, le tri de bétail, des randonnées en Belgique, France et Portugal. Dix longues et belles années incluant également l’archerie équestre, des spectacles de rodéo trick riding et de fauconnerie équestre. Leur dernière expérience ensemble sera monte en amazone avec une selle de charra.
Suite à un grave accident au genou, elle revient en Belgique en 2019 avec sa jument à qui elle offrira une retraite bien méritée en prairie avec son inséparable meilleur ami, un cheval portugais nommé Talisman. C’est que Barberine a mis sa sensibilité d’artiste au service des chevaux pendant de nombreuses années. Bienheureux les chevaux qui ont croisé sa route durant sa carrière équestre clôturée par son accident. Mais guerrière un jour, guerrière toujours, son « esprit grande prairie » ne se laisse pas abattre et malgré l’immense tristesse de ne plus monter à cheval depuis son accident nécessitant une très longue revalidation, elle fait le choix de poursuivre son rêve western en peinture, avec au fond du cœur l’espoir de remonter au printemps prochain.
Barberine Duvivier a exposé à La casa Bélgica à Lisbonne. Également rédactrice bénévole, elle a écrit des articles sur la monte western et les chevaux portugais pour la revue FFE Belgique. Durant les années qu’elle a passé au Portugal, elle proposait des balades touristiques avec ses chevaux western et des nuitées en Tipis. Elle a également initié les femmes portugaises à la danse country. Avec ses danseuses retraitées, elle participait à des spectacles de danse Country au Portugal, incluant une prestation à la casa do Alentejo à Lisbonne.
Barberine Duvivier aime les larges horizons car pour elle rien n’est assez grand, beau et coloré. Poussée par une sensibilité pour le monde qui l’entoure, l’artiste aime laisser de la couleur dans son sillage.
Son bagage artistique et son expérience comme maquilleuse professionnelle, son amour pour la faune et la flore se reflète dans ses peintures qui sont figuratives mais surtout illustratives. Barberine Duvivier est une artiste énergique, en permanence à la recherche d’harmonie, elle ne cède pas à la facilité et essaie toujours de faire ce qui est juste, ce qui est bon, ce qui est vrai en gardant sa ligne de conduite guidée par ses rêves.