L'histoire du cinéma est jalonnée de réalisateurs talentueux, mais parmi eux, André De Toth se distingue par son ingéniosité et son approche unique de la mise en scène. Malgré la perte de la vision d'un œil depuis son enfance, De Toth a réalisé des films qui ont laissé une empreinte indélébile dans l'industrie cinématographique. Sa carrière variée l'a vu travailler dans différents genres, du film noir au western en passant par l'aventure, et il est devenu célèbre pour sa maîtrise de la technique et sa créativité audacieuse.
Dans cet article, nous plongerons dans la vie et la carrière fascinantes d'André De Toth, en explorant les moments forts de son parcours cinématographique, sa contribution à l'industrie du cinéma, et son rôle en tant que réalisateur visionnaire. Préparez-vous à découvrir l'univers cinématographique captivant de cet artiste exceptionnel.
La vie fascinante d'André De Toth
Né en 1912 à Makó, en Hongrie, André De Toth est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain d'origine austro-hongroise. Il travaille à Hollywood durant la plus grande partie de sa carrière et met en scène nombreuses stars derrière ses cameras lors de la réalisation de ses westerns notamment. Peintre et sculpteur également, il expose à Los Angeles en 1987.
Après avoir finalisé ses études de droit, André De Toth rentre dans les studios de cinéma Hunnia où il travaille tour à tour en tant qu'assistant-réalisateur, caméraman, coursier ou acteur. En 1939, il réalise son premier film en Hongrie. Après plusieurs films, il part pour Londres en tant que monteur/décorateur avant de partir pour Hollywood. Il y tourne onze westerns, dont six avec Randolph Scott.
La saga du western d'André De Toth
En 1957, André De Toth réalise son premier western : "Femme de feu". Il met en scène une jeune femme, jouée par l'actrice Veronica Lake, refusant d'être mariée à un rancher puissant et autoritaire. Pour résister à ce dernier, elle engage un tireur d'élite, incarné par Joel McCrea.
Quatre années plus tard, il reprend le genre western et tourne "Le Cavalier de la mort". Ce film marque alors le début des westerns d'André De Toth avec Randolph Scott. Joan Leslie, Ellen Drew et Alexander Knox font également partie du casting de ce western américain.
En 1952, André De Toth réalise "Les Conquérants de Carson City", un western dont les acteurs principaux sont joués par Randolph Scott, Lucille Norman et Raymond Massey. Ce film met en opposition une bande de pillards de diligences, aux réalisateurs d'une nouvelle voie ferrée.
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La même année, le réalisateur d'origine hongroise tourne le film "La Mission du commandant Lex". Ce western se déroulant en pleine guerre de Sécession met en scène Gary Cooper aux côtés de Phyllis Thaxter, David Brian et Paul Kelly.
L'année chargée de westerns : 1953
L'année suivante, André De Toth est au tournage de pas moins de trois westerns. Il réalise tout d'abord "Le Sabre et la Flèche" opposant une tribu de comanches à une escorte de soldats. Broderick Crawford incarne alors le sergent Matt Trainor tandis que Barbara Hale joue Julia Lanning.
Le cinéaste poursuit avec "Les Massacreurs du Kansas", un western se déroulant une nouvelle fois durant la guerre de sécession. Randolph Scott, Claire Trevor, Joan Weldon, George Macready ou encore Lee Marvin sont de la partie.
Il termine cette année-là avec "La Trahison du capitaine Porter", un long métrage se déroulant après la guerre de sécession, dans l'État du Texas, toujours occupé par l'armée. On y retrouve Randolph Scott, Lex Barker et James Brown.
Exploration de nouveaux horizons : 1954 et au-delà
En 1954, de Toth réalise le western "Le Cavalier traqué", dans lequel il met en scène Randolph Scott dans un rôle de protecteur de diligence. Wayne Morris, Joan Weldon et Joe Sawyer font également partie du casting. La même année, il tourne le film "Terreur à l'ouest", de nouveau avec Randolph Scott et cette fois-ci Marie Windsor et Ernest Borgnine.
Affiche du film "Terreur à l'ouest"
L'année suivante, il poursuit le genre avec le western "La Rivière de nos amours". Dans cette œuvre cinématographique, Kirk Douglas se met dans la peau Johnny Hawks, un conciliateur auprès des Indiens, dont l'objectif est de faire passer un convoi sur le territoire indien. Un production exceptionnelle, aux décors inédits !
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En 1958, André De Toth réalise la série télévisée "Bronco" avant de tourner son dernier western l'année suivante : "La Chevauchée des bannis". Robert Ryan incarne alors un éleveur qui doit s'allier à des fermiers pour faire face à des bandits pourchassés par les autorités.
Bien qu'il ne soit jamais nominé sur la scène nationale ou internationale, André De Toth est admiré par bon nombre de ses confrères pour ses réalisations. Des grands noms du cinéma tel que le célèbre réalisateur Martin Scorsese aux États-Unis ou encore Philippe Garnier et Bertrand Tavernier s'inscrivant ainsi comme de grands défenseurs de son travail.
Résumé
André De Toth était un réalisateur, scénariste et producteur hongrois naturalisé américain. Il est né en 1913 en Hongrie et est décédé en 2002 aux États-Unis.
Il est surtout connu pour son travail dans le cinéma américain, notamment dans les genres du Western, de la comédie, de l'horreur et du film noir. Il a également été impliqué dans la production de nombreux films tels que "Les criminels de San Francisco" (1948), "Vendredi 13" (1949), "Les trois cavaliers de l'Apocalypse" (1962), "The House of Seven Corpses" (1974), et "Days of Fury" (1983).
André De Toth est considéré comme un cinéaste talentueux et a eu une longue carrière dans le cinéma hollywoodien.
FAQ
Q : Comment André De Toth est-il devenu un réalisateur de renom malgré la perte de la vision d'un œil ?
R : Malgré sa cécité d'un œil, André De Toth a démontré une maîtrise exceptionnelle de la mise en scène, en utilisant des techniques créatives pour compenser sa limitation visuelle.
Q : Quels sont les moments forts de la carrière d'André De Toth ?
R : André De Toth a réalisé des films notables tels que "None Shall Escape" (1944), "L'homme au masque de cire" (1953), "La rivière de nos amours" (1955), "La Chevauchée des bannis" (1959) et "Chasse au gang" (1953).
Q : Quel a été l'impact d'André De Toth sur l'industrie cinématographique ?
R : André De Toth a contribué à divers genres cinématographiques et a laissé une marque indélébile grâce à sa créativité et sa capacité à transcender les obstacles.
Q : Quels sont les films emblématiques d'André De Toth à ne pas manquer ?
R : Les cinéphiles devraient explorer des films tels que "L'homme au masque de cire," "La Chevauchée des bannis," et "None Shall Escape" pour apprécier la polyvalence et le talent d'André De Toth.
Q : Comment André De Toth a-t-il évolué tout au long de sa carrière ?
R : André De Toth a montré une grande polyvalence en explorant différents genres cinématographiques et en développant une approche distinctive de la mise en scène malgré sa limitation visuelle.
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