L'âge d'or du cinéma italien a donné naissance à une pléthore de réalisateurs talentueux, et parmi eux, Sergio Sollima se distingue comme l'un des maîtres du polar à l'italienne. Sa carrière cinématographique a été marquée par des films qui ont exploré la criminalité, la politique et la société avec une profondeur inégalée. Sollima a apporté sa touche personnelle au genre du polar en mélangeant habilement l'action, l'intrigue et la critique sociale.
Dans cet article, nous plongerons dans la vie et la carrière fascinantes de Sergio Sollima, en explorant les moments forts de son parcours cinématographique, son influence sur le cinéma italien et son rôle dans l'évolution du genre du polar. Préparez-vous à découvrir l'œuvre d'un réalisateur visionnaire dont les films continuent d'attirer l'attention des cinéphiles du monde entier.
L'émergence d'un talent italien
Né en 1921 à Rome, Sergio Sollima est un réalisateur et scénariste italien particulièrement connu pour ses réalisations de westerns spaghettis. Avec Leone et Corbucci, il a fait partie des trois Sergio, qui ont été au western italien ce que les quatre borgnes d'Hollywood avaient été au western américain.
Passionné dès son plus jeune âge pour l'art cinématographique, Sollima suit une formation aux métiers de l'image à l'école de cinéma la plus importante d'Italie, le célèbre centro sperimentale di cinematografia de Rome. Après avoir réalisé de nombreuses critiques cinématographiques, il travaille comme scénariste notamment dans des péplums italiens.
Sergio Sollima tourne son premier long métrage en 1962. Il débute par une comédie avant de se tourner vers des films d'espionnage. C'est en 1966, que le réalisateur italien va débuter dans le genre western. En effet, Alberto Grimaldi, le principal producteur de western en Italie, propose à Sollima le scénario du film La resa dei conti (Colorado).
Le passage épique au western spaghetti
Dans le film "Colorado" Sergio met alors en scène de grands noms du western tel que Tomás Milián, Lee Van Cleef ou encore Fernando Sancho. Ce film inaugure la trilogie des westerns du réalisateur où figure de manière récurrente Tomás Milián. Ce premier film, met en avant un duel entre un chasseur de prime au surnom de Colorado joué par Lee Van Cleef face à un bandit notoire Cuchillo interprété par Tomás Milián, le tout sous une musique d'Ennio Morricone.
L'année suivante, Sollima met en vedette Gian Maria Volontè, Tomás Milián et William Berger sur une musique d'Ennio Morricone dans le western spaghetti "Le Dernier Face à face". Dans cet excellent film, Gian Maria Volontè passe alors, d'un honnête enseignant à un hors-la-loi décidant de rejoindre la horde sauvage de Solomon “Beauregard” Bennet (Tomás Milián).
Sergio Sollima écrit et réalise le tournage de son dernier western en 1968 : "Saludos hombre". John Ireland, Tomás Milián et Donald O'Brien sont alors les protagonistes de ce film mettant en scène des cowboys cherchant à retrouver un trésor. "Saludos Hombre" est alors le troisième film de la trilogie des westerns de Sollima. La musique de film est composée par Bruno Nicolai et Ennio Morricone.
Malheureusement, le talent de Sollima pour la réalisation de westerns sera très vite éclipsé par le succès des films de son compatriote et ami Sergio Leone et notamment du western "Le bon, la brute et le truand". Cela étant, le cinéaste continuera au cours de sa carrière à faire tourner de grands noms du cinéma tel que Charles Bronson par exemple.
Un héritage littéraire du western
La carrière de Sergio Sollima est un témoignage de la richesse du cinéma italien, en particulier du genre du polar. Sollima a su marier l'action, l'intrigue et la critique sociale d'une manière qui a captivé les spectateurs et influencé d'autres réalisateurs. Ses films, marqués par des personnages complexes et des scénarios politiquement chargés, continuent d'attirer l'attention des cinéphiles du monde entier.
Même si Sergio Sollima nous a quittés en 2015, son héritage cinématographique demeure, rappelant à tous l'importance du cinéma italien dans l'histoire du cinéma. Il reste une figure incontournable du polar à l'italienne et un exemple de la capacité du cinéma à explorer les réalités sociales et politiques de son époque.
Alors que nous continuons à apprécier ses films, nous célébrons le travail d'un réalisateur visionnaire qui a laissé une empreinte durable dans le monde du cinéma et dont l'influence perdure aujourd'hui. Sergio Sollima restera à jamais un maestro du polar italien.
FAQ
Q : Comment Sergio Sollima est-il devenu un réalisateur de renom ?
R : Sergio Sollima a débuté sa carrière dans le cinéma en tant que scénariste et réalisateur de documentaires. Il est devenu célèbre pour ses films de polar au cours des années 1960 et 1970.
Q : Quels sont les moments forts de la carrière de Sergio Sollima ?
R : Sergio Sollima a réalisé des films notables tels que "Le Dernier Face-à-Face" (1967), "Cinq Hommes à abattre" (1967), et "La Bataille d'El Alamein" (1969).
Q : Quel a été l'impact de Sergio Sollima sur l'industrie cinématographique ?
R : Sergio Sollima a apporté sa propre vision au genre du polar, en explorant des thèmes politiques et sociaux tout en maintenant une forte dose d'action. Il a influencé d'autres réalisateurs du genre.
Q : Quels sont les films emblématiques de Sergio Sollima à ne pas manquer ?
R : Les amateurs de polars italiens devraient explorer des films tels que "Le Dernier Face-à-Face," "Cinq Hommes à abattre," et "La Bataille d'El Alamein" pour apprécier la créativité de Sergio Sollima.
Q : Comment Sergio Sollima a-t-il évolué tout au long de sa carrière ?
R : Sergio Sollima a démontré sa polyvalence en explorant différents genres cinématographiques, mais il est surtout connu pour son travail dans le polar, où il a apporté une approche unique et critique.
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