Jack Elam, un nom qui évoque instantanément l'image d'un visage marqué par le cinéma western classique. Cet acteur au regard unique et au talent incontesté a laissé une empreinte indélébile dans l'industrie cinématographique hollywoodienne.
Dans cet article, nous plongerons dans la vie et la carrière fascinante de Jack Elam, en explorant ses débuts modestes, ses rôles emblématiques et son impact sur le genre du western. Découvrez l'homme derrière les personnages mémorables et explorez l'héritage exceptionnel de Jack Elam dans le monde du cinéma.
Les débuts de Jack Elam et son incursion dans le cinéma
Né en 1920 à Miami, Jack Elam est un acteur particulièrement connu dans l'univers des westerns pour son physique unique et ses rôles de brutes inoubliables. Il jouera pour de grands réalisateurs tout au long de sa carrière, tels que Sergio Leone, Fritz Lang, Don Siegel ou encore Robert Aldrich.
Jack Elam débute sa vie en travaillant à récolter du coton avant de s'endommager gravement l'œil gauche avec un crayon lors d'un rassemblement scout. Après avoir étudié en Californie, il travaille dans la finance, puis s'engage dans l'US Navy lors de la Seconde Guerre mondiale. Il travaille ensuite en tant que comptable à Hollywood, dont l'un de ses clients est le magnat du cinéma, Samuel Goldwyn.
Ce dernier lui donna des idées, suite à son embauche comme comptable de sa maison de production, mais il doit quitter le métier pour des problèmes oculaires. Il décide alors de devenir acteur.
La montée en puissance de Jack Elam dans l'univers du western
Jack Elam débute sa carrière dans le court-métrage de genre western "Trailin'West" et tourne dans "Mystery Range" la même année. À la télévision dans les années 1950 et 1960, il a fait de multiples apparitions en tant qu'invité vedette dans de nombreuses séries populaires, notamment "Gunsmoke", "L'Homme à la carabine", "Lawman", "Bonanza", "Cheyenne", "Have Gun – Will Travel", "Zorro", "The Lone Ranger", "The Rebel", "F Troop", "Tales of Wells Fargo" ou encore "Rawhide".
Au cours de l'année 1950, il tourne également dans de nombreux westerns. Il joue ainsi dans "Les Cavaliers du crépuscule" du cinéaste George Templeton, "La Vallée du solitaire" d'Alan Le May, "The Texan meets Calamity Jane" et "Le Petit Train du Far West" de Richard Sale.
L'apogée de Jack Elam dans le western
En 1951, Jack Elam tourne pour Henry Hathaway dans "L'Attaque de la malle-poste" et pour Rod Amateau dans "The Bushwhackers". En 1952, il joue dans le western "Au mépris des lois", "L'Ange des maudits", "Montana Territory" et dans le célèbre western de Fred Zinnemann, "Le train sifflera trois fois", bien qu'il ne joue dans ce film le rôle d'un ivrogne en cellule.
L'année suivante il tourne dans "Tempête sur le Texas", "Le Voleur de minuit" et "Ride, Vaquero!" de John Farrow. En 1954, Elam joue dans "La Grande caravane", "Les Contrebandiers de Moonfleet", "Je suis un aventurier", "La Reine de la prairie" et "Vera Cruz" aux côtés de Gary Cooper et Burt Lancaster.
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La polyvalence de Jack Elam et son héritage cinématographique
En 1955, il tourne dans des westerns pour Jacques Tourneur dans "Un jeu risqué" et King Vidor dans "L'Homme qui n'a pas d'étoile". Il continue dans ce genre l'année suivante avec "L'Homme de nulle part", "Tonnerre sur l'Arizona", "Le Trouillard du Far West" et le très connu western de John Sturges et aux côtés de Lee Van Cleef : "Règlements de comptes à OK Corral".
Un an plus tard, il joue dans "La Poursuite fantastique" et "Le Survivant des monts lointains" aux côtés de James Stewart. Jack Elam continue le genre western avec "Le Secret du Grand Canyon", dans "El Perdido" avec Kirk Douglas et "Les Comancheros" avec John Wayne.
En 1963, Robert Aldrich le fait tourné dans "Quatre du Texas" aux côtés de Charles Bronson notamment. Trois années plus tard il réalise une prestation avec James Stewart dans "Rancho Bravo" avant de continuer dans les westerns tels que "Le Ranch maudit", "Le Pistolero de la rivière rouge" et "La Route de l'Ouest".
Jack Elam poursuit sa progression dans l'univers des westerns et joue dans le fameux film "Les Cinq Hors-la-loi" de Vincent McEveety, aux côtés de James Stewart, Henry Fonda, Inger Stevens ou encore Gary Lockwood.
L'année suivante, il tourne de nouveau dans une réalisation de haut vol, cette fois-ci sous la direction de Sergio Leone : "Il était une fois dans l'Ouest". Il incarne alors le rôle de Snaky, l'un des membres du gang de Frank (Henry Fonda).
Jack Elam continue avec les westerns et tourne les années suivantes dans de nombreux films de ce genre avec "Sonora", "Ne tirez pas sur le shérif", "The Cockeyed Cowboys of Calico County", "Un beau salaud", "Le Pays sauvage", "Tueur malgré lui", "The Last Rebel", "Un colt pour trois salopards", ou encore le très connu "Rio Lobo" avec John Wayne.
Il tourne également avec James Coburn en 1973, dans le western de Sam Peckinpah : "Pat Garrett et Billy le Kid". Jack Elam poursuit son chemin dans le Far West et joue dans "A Knife for the Ladies", "The Winds of Autumn", "Pony Express Rider", "Gray Eagle", "The Norseman", "Tête brûlée et pied tendre", "Cactus Jack" et "Le Retour du gang des chaussons aux pommes" entre 1974 et 1980.
Il retourne dans les westerns en 1983 avec "Sacred Ground" et "Lost". En 1986, il joue dans "The Aurora Encounter" et "Hawken's Breed" avant de poursuivre en 1988 avec "Le Dernier Western". En 1990, Elam tourne dans le film "Big Bad John" de Burt Kennedy avant de terminer sa carrière au cinéma dans un dernier western : "Uninvited" de Michael Derek Bohusz.
L'héritage perdurant de Jack Elam
Au cours de sa carrière, Jack Elam, le célèbre cowboy borgne, ne jouera finalement pratiquement seulement dans des seconds rôles, dans des films de genre western, mais reste, à jamais gravé dans les mémoires des passionnés de cet univers par ses rôles de brute.
Elam était l'un de ces grands acteurs de caractère qui donnaient le vertige aux cinéphiles lorsqu'il apparaissait à l'écran. Il était connu pour ses rôles de cow-boys costauds ayant un penchant pour les braquages maladroits, mais Elam a en fait commencé sa carrière cinématographique en tant que carlin maigrelet dans des films d'exploitation.
On oublie aujourd'hui sa popularité auprès d'auteurs comme Fritz Lang, Sam Peckinpah et Don Siegel. Bien que Jack soit associé presque exclusivement aux westerns, il a été, tout au long des années cinquante, un élément essentiel du monde du film noir.
La filmographie de Jack Elam est tout simplement trop énorme pour être couverte entièrement. Elle est immense. Il a été intronisé au Cowboy Hall of Fame en 1994. Son dernier rôle fut un film Bonanza réalisé pour la télévision en 1995.
Il s'est retiré dans son ranch de l'Oregon et est mort d'une insuffisance cardiaque en 2003. Non, nous n'avons pas donné beaucoup d'informations sur la vie de Jack Elam en dehors des films. C'est parce que les films étaient sa vie. Jack Elam était fantastique.
Résumé
Jack Elam était un acteur américain né le 13 novembre 1920 à Miami, Arizona et décédé le 20 octobre 2003 à Ashland, Oregon. Il a commencé sa carrière d'acteur dans les années 1940 et a été surtout actif dans le western et le film d'horreur.
Il était connu pour son apparence distinctive avec un œil enfoncé et a joué de nombreux rôles de méchants dans des films tels que "Le train sifflera trois fois" et "Ne tirez pas sur le shérif". Elam a également joué dans plusieurs films de Bud Abbott et Lou Costello. Il a continué à travailler jusqu'à la fin de sa vie, apparaissant dans plus de 140 films au total.
FAQ
Q : Comment Jack Elam est-il devenu acteur ?
R : Jack Elam a eu une vie assez variée avant de se lancer dans le cinéma. Il a travaillé comme comptable et bûcheron avant de s'essayer au métier d'acteur. Il a suivi des cours d'art dramatique à Hollywood et a finalement décroché des rôles au cinéma et à la télévision.
Q : Quels sont les rôles les plus célèbres de Jack Elam ?
R : Jack Elam est célèbre pour ses rôles de méchants dans de nombreux westerns. Il a notamment joué aux côtés de légendes du cinéma telles que John Wayne dans "Les Comancheros" (1961) et Henry Fonda dans "Il était une fois dans l'Ouest" (1968). Son rôle dans "Rio Lobo" (1970) aux côtés de John Wayne est également mémorable.
Q : Jack Elam a-t-il remporté des récompenses pour sa carrière cinématographique ?
R : Bien qu'il n'ait pas remporté d'Oscars ou de Golden Globes, Jack Elam a été honoré par ses pairs pour sa contribution au cinéma. En 1994, il a reçu le Golden Boot Award, qui récompense les acteurs de western pour leur contribution exceptionnelle au genre.
Q : En dehors des westerns, dans quels autres genres Jack Elam a-t-il joué ?
R : Bien que Jack Elam soit principalement connu pour ses rôles dans des westerns, il a également joué dans des films de comédie, d'action et de suspense. Il a montré sa polyvalence en interprétant différents types de personnages au fil de sa carrière.
Q : Quel est l'héritage de Jack Elam dans le monde du cinéma ?
R : L'héritage de Jack Elam réside dans sa capacité à donner vie à des personnages mémorables et souvent malfaisants. Son visage distinctif et son jeu d'acteur unique ont laissé une marque indélébile dans l'histoire du cinéma, en particulier dans le genre du western. Il est toujours apprécié par les amateurs de films classiques pour sa contribution inestimable au septième art.
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