Le monde du cinéma est parsemé d'acteurs légendaires, mais peu ont suscité autant de fascination que Jack Palance. Avec son charisme magnétique, son regard intense et sa capacité à incarner des personnages aussi inoubliables que troublants, Palance a laissé une marque indélébile sur le cinéma américain.
Dans cet article, nous plongerons dans la vie et la carrière fascinantes de Jack Palance, en mettant en lumière les moments forts de son parcours cinématographique, son impact sur l'industrie du cinéma, et les mystères qui ont entouré cet artiste énigmatique. Préparez-vous à explorer l'univers sombre et captivant de Jack Palance.
Débuts humble et parcours extraordinaire
Né le 18 février 1919 à Lattimer Mines, dans l'État de Pennsylvanie, Jack Palance est un acteur et chanteur américain d'origine ukrainienne particulièrement connu dans les westerns pour ses rôles de méchants liés aux traits anguleux et émaciés de son visage.
Fils d'un père mineur d'origine ukrainienne, Jack Palance travaille également dans une mine durant sa jeunesse, avant de devenir boxeur professionnel à la fin des années trente. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il intègre les United States Army Air Forces où il se fait défigurer lors d'un entrainement suite à un incendie.
Il entre à l'université de Standford avant de poursuivre sa carrière dans l'art théâtral. Il fait ses débuts à Broadway en 1947 puis au sur les écrans de cinéma en 1950 avec "Panique dans la rue" de Elia Kazan.
Exploration de la filmographie
Jack Palance tourne dans son premier western aux côtés d'Alan Ladd, Jean Arthur, Van Heflin et Ben Johnson en 1953, soit trois années après avoir joué dans son premier film. C'est dans le film "L'Homme des vallées perdues" de George Stevens évoquant la vie des cow-boys et des fermiers à l'époque du Far West qu'il fait donc son apparition sous le visage d'un tueur à gages. Son personnage sera repris en 1956 dans le célèbre album de bandes dessinées de Morris : "Lucky Luke et Phil Defer".
La même année, on le retrouve dans le western de Charles Marquis Warren "Le Sorcier du Rio Grande" avec Charlton Heston et Katy Jurado. En 1957, Palance tourne dans "Jicop le proscrit" du cinéaste Henry Levin. Il rencontre alors Claude Akins ou encore Lee Van Cleef dans un western aux multiples rebondissements.
Après avoir joué aux côtés de Burt Lancaster, Lee Marvin, Robert Ryan et Claudia Cardinale dans "Les Professionnels", il tourne dans son premier western spaghetti en 1968 aux côtés de Franco Nero, sous la direction de Sergio Corbucci et une musique d'Ennio Morricone, "El mercenario". Il incarne alors Ricciolo dit "le Bouclé" face au Capitaine Sergei Kowalski, dit "le Polack", réputé pour ses qualités de tireur.
Jack Palance joue l'année suivante dans "La Haine des desperados" d'Henry Levin dans un rôle de maraudeur, puis dans "Le Clan des McMasters" d'Alf Kjellin et "Monte Walsh" de William A. Fraker.
En 1970, c'est dans le célèbre long métrage "Compañeros" de Sergio Corbucci qu'il s'illustre aux côtés de Franco Nero, Tomás Milián et Fernando Rey sur une musique d'Ennio Morricone. Deux années plus tard, on le retrouve avec Bud Spencer dans le western "Amigo, mon colt a deux mots à te dire" de Maurizio Lucidi. Il incarne alors Sonny Bronston dans un rôle de frère vengeur.
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La même année, il tourne dans "Les Collines de la terreur" de Michael Winner avec Charles Bronson, Richard Basehart et James Whitmore. En 1973, c'est derrière les caméras de Stanley Kramer qu'il joue lors de la ruée de l'or noir au début des années 1900 dans le film "L'Or noir de l'Oklahoma". En 1976, il tourne dans "God's Gun" de Gianfranco Parolini.
Une dizaine d'années plus tard, en 1988, il met en selle la légende de William H. Bonney, surnommé Billy the Kid dans le western "Young Guns" de Christopher Cain. Il incarne en 1991 avec perfection le rôle de Curly Washburn dans le célèbre film "La Vie, l'Amour, les Vaches" de Ron Underwood. Cette splendide réalisation marque alors le dernier "western" de l'acteur.
Polyvalence et reconnaissance
Jack Palance a été distingué à de multiples reprises pour sa carrière remarquable. Ainsi, en 1990, il obtient l'oscar du cinéma qui couronne sa carrière d'acteur. Deux années plus tard, c'est l'oscar de meilleur second rôle ainsi que les Golden Globes pour sa prestation dans le film "La Vie, l'amour... les vaches" qu'il reçoit.
En dehors de ses rôles dans les films de western, l'acteur est connu pour sa prestation dans "Bagdad Café" de Percy Adlon, le personnage de Carl Grissom dans le "Batman" de Tim Burton, "Le Signe du païen" de Douglas Sirk ou encore "Le Masque arraché" (1952), de David Miller.
On le retrouva aussi derrière les caméras de Jean Luc Godard dans "Le Mépris", "Che!" de Richard Fleischer et pour Robert Aldrich dans "Le Grand Couteau".
L'acteur d'origine ukrainienne décède en 2006, à l'âge de 87 ans.
Résumé
Jack Palance était un acteur américain né le 18 février 1919 à Hazle Township, Pennsylvanie, et décédé le 10 novembre 2006 à Montecito, Californie. Il a commencé sa carrière d'acteur dans les années 1940 et est devenu célèbre pour ses rôles dans des films de genre western, de guerre et de drame.
Palance a commencé sa carrière en jouant des rôles secondaires dans des films tels que "Panique à bord" (1952) et "Les Voyages de Sullivan" (1953). Il a remporté un Golden Globe pour son rôle dans "Soudain l'été dernier" (1958) et a été nominé pour l'Oscar du meilleur acteur pour "Les Ténèbres de la ville" (1951). Il est devenu célèbre pour son rôle de Jack Wilson dans "L'Homme des vallées perdues" (1953) et pour son rôle de Curly Washburn dans "La Vie, l'Amour, les Vaches" (1991), pour lequel il a remporté l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.
Jack Palance était également connu pour sa force physique et son habileté à accomplir des tours d'acrobatie, comme le faire des pompes avec une seule main, lors de son discours d'acceptation de l'Oscar 1992. Il a continué à jouer dans des films jusqu'à sa mort en 2006 à l'âge de 87 ans.
FAQ
Q : Comment Jack Palance est-il devenu une figure emblématique du cinéma ?
R : Jack Palance a commencé sa carrière au cinéma dans les années 1950 et s'est rapidement fait remarquer pour sa présence à l'écran et son jeu d'acteur captivant. Son rôle dans "Le Masque arraché" (Sudden Fear) en 1952 lui a valu sa première nomination aux Oscars.
Q : Quel était l'impact de Jack Palance sur l'industrie cinématographique ?
R : Jack Palance était réputé pour sa capacité à incarner des personnages ambigus et troublants. Son style unique et sa présence inquiétante ont fait de lui une icône du cinéma.
Q : Comment Jack Palance a-t-il évolué tout au long de sa carrière ?
R : Jack Palance a montré une polyvalence remarquable en jouant dans une variété de genres cinématographiques, mais c'est son penchant pour les rôles sombres et ambigus qui a défini sa carrière.
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